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Jour 9 : Départ pour Brandberg lodge sur une belle route sinueuse où je laisse passer un bus faisant un tour pour une dizaine de touristes de diverses nationalités. Au passage d’une rivière j’observe à l’autre bout le même bus ensablé à quelques mètres de l’autre rive. J’hésite à passer et stoppe pour voir si ils ont besoin d’aide. Tout le groupe est sorti et commence à pelleter sous le bus et devant les roues, après quelques essais le bus s’enfonce de plus en plus. Arrive un camion plateau qui fonce pour passer et s’ensable à quelques mètres du bus, l’ouvrier est seul et nous à 5m… Voyant que le bus est bien planté, je dis a Tony le chauffeur qu’il serait mieux d’aider le chauffeur du camion à sortir de là et ensuite il pourrait nous tirer avec une corde. Au bout d’une dizaine d’essai, le camion est enfin sorti du guépier, il se met en place pour sortir le bus mais au bout d’une dizaine de tentative c’est l’échec. Je propose à Tony de le porter à Uis, une vingtaine de km plus au nord pour trouver un camion plus puissant. Nous voila parti pour Uis avec Tony au volant et la conduite à la Namibienne, à fond les ballons (100/110 km) sur la piste et Tony qui me dit qu’il allait perdre beaucoup de temps, il devait se rendre à Palmwag le soir même. Il téléphone depuis la station service pour trouver de l’aide et au bout de 30 min se pointe un monsieur avec son ouvrier et un Toyota 4×4 et confirme à Tony qu’il pourrait sortir le bus de là. Je suis assez septique sur la capacité de cette voiture à tirer un gros bus comme celui ci. Nous arrivons et ils commencent à disposer d’autre caillou, creusent sous le bus et au bout de 4 essai, le 4×4 sort le bus du bourbier, je suis assez impressionné par la puissance de la voiture. Il est 14h et je poursuit mon chemin vers Brandeberg lodge où des éléphants viennent près du camping et du lodge mais ils ne sont plus là depuis le mois d’octobre. Je dine au lodge un repas assez moyen.
Jour suivant: De White Lady à Twyfelfontein