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Namibie

Village Himbas près de Camp Aussicht

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Jour 13: J’arrive vers 8h20 le lendemain et me présente à Marius, un grand monsieur par la taille mais aussi, je l’apprendrais en lui parlant, par sa sagesse. Nous parlons, sur des pistes encore plus défoncé et étroite que celle d’hier,  des élections en France, de l’Europe, des Himbas et leurs problématiques. Nous traversons plusieurs villages Hereros, puis nous arrivons dans un village himbas où le troupeau de vaches vient d’être sorti. Nous commençons à discuter avec une des premières personnes que nous voyons, il me précise que je peux prendre des photos. Je suis un peu mal à l’aise mais mon inquiétude va s’estomper avec un groupe de jeunes femmes de 27/28 ans que je prends en photo et à qui je montre l’appareil pour qu’elles se voient. Cet comme un miroir pour elle et se refont la coiffure pour être plus belle encore. Une est plus particulièrement belle et fière, je la fait rigoler et le feeling est bon. Elles installent ensuite un mini market, heureusement que j’avais 200NS dans la poche, j’achète une poupée faite par la jeune femme avec qui j’avais sympathisé. Avant de partir nous donnons 10kg de mais mil ( pour faire une sorte de polenta blanche) et du sucre. L’alimentation des Himbas se limite au maïs mil plus de la viande, ils ne se lavent jamais les dents et les ont plus blanches que moi et n’ont pas de caries.
Nous continuons en faisant le taxi brousse pour une himba de ce village, en fait une seule et même famille. Cette femme est plus âgée et porte les vêtements victorien, une grande robe jaune et un chapeau plat de la même couleur, pas de trace de vêtements himba. Nous traversons encore quelques villages hereros et Marius m’explique que les himbas sont riches de leur bétail et son indépendant du pouvoir de l’argent, le gouvernement et les institutions font miroiter aux jeunes de se rendre a l’école mais ne donnent pas de travail au débouché de leurs études. Cela se traduit par des suicides de jeunes de 18 ans qui ne voit plus quoi faire de leur avenir, ils auraient bien pu seulement rester dans leur village apprendre les coutumes ancestrales et être riche de leur culture et bétail (une chèvre vaut 100NS et la première famille en avait au moins 300 plus les vaches et deux chevaux). Les chevaux sont la marque de richesse des familles himbas.
Nous arrivons dans un autre village où un enfant de quelques années veux voir l’appareil photo et par la même se voir, il glisse les doigts croyant que l’écran est tactile, j’ai l’impression de voir un jeune de chez nous qui est déjà au fait des nouvelles technologies. L’accueil est un peu plus froid, nous arrivons un peu tard, les jeunes femmes ayant emmener les troupeaux paître loin du village, elles ont du revenir assez vite, dès que l’on montre les photos réalisées le contact se modifie instantanément et devient plus amical. J’aurais vécu deux moments très fort et surtout dans le premier village. Des moments qui resteront gravé dans ma mémoire.
Nous laissons la dame au bord de la piste principale et continuons vers un autre village mi-herero mi-himbas où nous déposons la porte pour une maison, nous gonflons un ballon de foot pour un jeune et repartons avec un couple et leur jeune enfant qui doit aller à la clinique en direction du camp. C’est là que nous apprenons qu’un jeune s’est suicidé à 18 ans, Marius m’explique qu’il y a un grand problème avec la jeunesse. L’Europe fait beaucoup de choses pour ces populations mais veulent, peut être par mégarde, imposer un système qui ne convient pas aux himbas. Un exemple frappant sont les toilettes installées dans les villages qui ne sont pas utilisées car ils vont dans les bush-toilettes, nous imposons notre modèle de propreté qui n’est pas approprié à leur vie.
Marius me montre ses découvertes dans la mine de dioptase ( une belle roche bleue) et les bijoux qu’il a poli. Dans l’après midi, je vais me perdre, pas trop longtemps, dans la mine. Les premiers mètres sont insupportables par l’odeur d’ammoniaque de fientes de chauves -souris. Je fait juste dix mètres et détale comme un lapin, je me demande comment ils font pour y travailler ?
Je remonte vers le lodge et découvre une belle salle avec plusieurs livres sur le lodge et Marius en trip dans le kaokoland. J’essaie de poster quelques photos sur Facebook mais c’est vraiment trop lent ( au palmwag lodge il n’y en avait même pas…)
Jour suivant: Le Kaokoland et Epupa Falls

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Femmes Himba dans leur village
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