En suivant les chemins qui partent des villages en direction de la montagne, on passe inévitablement par la forêt. Il faut s'imaginer qu'au siècle dernier encore, il n'y avait que très peu de zones boisées. La plupart des versants de montagne étaient cultivés ou réservés pour le bétail. Ce sont donc des forêts relativement jeunes que les sentiers traversent.
Sur les bords des nombreux cours d'eau des vallées du Haut-Salat, on rencontre abondamment l'aulne glutineux qui maintient les berges grâce à ses puissantes racines entremêlées. Il se distingue du noisetier notamment par ses fruits ressemblant à de petites pommes de pin noires et racornies.
Certains arbres cependant peuvent être très vieux car ils servaient jadis à délimiter les parcelles. C'est notamment le cas de certains hêtres qui peuvent avoir plus de 200 ans. L'autre nom du hêtre est le fayard, c'est-à-dire l'arbre aux fées. On dit que, selon le temps, la hêtraie montre au rêveur son aspect magique... Qui sait si vous n'y rencontrerez pas des hadas (des fées) ?
En montant en altitude, la hêtraie cède peu à peu sa place à la sapinière. C'est le lieu de prédilection du grand tétras, du cerf et de l'ours. Les conifères sont les arbres qui arrivent le plus haut en altitude, jusqu'à la zone dite de combat. Là, les conditions climatiques deviennent trop rigoureuses pour que les arbres se développent normalement. Ils sont alors petits et tortueux mais peuvent néanmoins être très âgés.
En montagne, c'est le climat (et plus précisément la température) qui conditionne la vie. Ainsi, la saison durant laquelle les plantes peuvent se reproduire et croître est très courte. C'est pourquoi, au printemps, elles tentent selon différentes stratégies d'attirer les insectes, précieux pollinisateurs ! Beaucoup ont une forme en coussinet, afin de résister aux conditions extrêmes (neige, grêle, vents violents, sécheresse et températures très basses).
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